• Chapitre 2

    Notes du chapitre 2 :

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    • L'uniforme : 

    Au Japon, au collège et au lycée, l'uniforme est obligatoire pour tous les élèves dans le souci d'une cohésion au groupe social. Parfois, certaines écoles élémentaires en exigent le port. Cependant le cas se révéle plus rare et concerne uniquement le secteur privé. Contrairement aux occidentaux, les japonais sont très fiers de leurs uniformes scolaires et ne voudraient pas y renoncer. D'ailleurs, il n'est pas rare de les conserver dans son placard ou son grenier comme un souvenir de sa jeunesse. Comme nous l'avons vu précédemment, cette période est, pour ce peuple, le plus bel âge de la vie.

    La tenue d'un uniforme peut être de deux formes. Dans sa forme traditionnelle, les garçons portent un gakuran, une longue veste dont le col monte jusqu'au haut du cou au-dessus d'une chemise qui porte le blason de l'établissement et un pantalon. Quant aux filles, elles portent un sailor fuku, un chemisier blanc avec un foulard noué autour du cou et une jupe souvent courte. Cependant les collèges et lycées préfèrent de plus en plus occidentaliser leur style vestimentaire.

    Malgré une rigidité du système, les jeunes japonais ont beaucoup d'imagination. Les filles, en particulier, rivalisent d'idées pour customiser leur uniforme. De cette manière, on peut se rendre à l'école dans une tenue qui probe son appartenance au groupe mais tout en affichant son individualité.

    Dans Seishun Days, vous noterez que j'ai utilisé les deux types d'uniforme. Dans Ryogaku, les garçons portent une tenue occidentale : blazer et/ou veste, chemise et pantalon tandis que les filles revêtent le traditionnelle sailor fuku.

     

    • Natsume Soseki : 

    De son véritable nom Natsume Kinnosuke, Soseki est l'un des plus célèbres et populaires auteurs japonais. (1876-1916). Il est né dans ce qui est l'actuel arrondissement de Shinjuku et est devenu un romancier et un novelliste qui marqua la transition du Japon vers la modernité au cours de l'ère Meiji. Pour nous occidentaux, il est une sorte d'équivalent à Victor Hugo, Emilie Zola ou Honoré de Balzac. Il adopte son nom de plume d'après des caractères chinois qui signifient "Se rincer la bouche avec une pierre". Tout au long de sa vie, il écrivit vingt et une oeuvres dont une malheureusement inachevées, toutes absolument exceptionelles et sans précédent dans l'histoire littéraire nippone. Soseki meurt à l'âge de 49 ans d'un ulcère à l'estomac.

     

    • Botchan :

    C'est la troisième oeuvre écrite et publiée par Soseki en 1906. Ce petit roman est un classique connu de tous les élèves japonais et raconte le séjour de l'auteur dans le village de Matsuyama.

    Dans ce roman, Soseki décrit les conditions de vie de la première génération de japonais de l'ère Meiji. Les observations sur ses concitoyens qui vivent en milieu campagnard sont faites au vitriol. Malgré tout, cela reste un roman d'éducation.

     

    • Les résultats en pourcentage :

    Au Japon, les élèves ne sont pas notés comme en France ou aux Etats-Unis. Leur système est plus proche de celui du Canada puisque les résultats aux contrôles et examens sont exprimés en pourcentage. Evidemment, plus on approche du nombre 100, plus on est un meilleur élève.

     

    • La salle des casiers :

    Ici, j'ai décidé d'adapter cet élément nippon. Normalement, dans les écoles japonaises, les élèves doivent enlever leurs chaussures dans l'entrée et les déposer dans un casier qui leur ait attitré. Ils mettent alors une paire de chaussures pour se déplacer dans l'école et y reste toujours.

    Quand j'ai réfléchi à mon projet, j'ai réalisé que plus de la moitié de mes personnages étaient internes. Par conséquent, ils sont toujours dans leur école. Alors j'ai décidé que la salle des casiers permettrait juste de ranger ses affaires. De plus, cela me permettait de garder une scène pour la suite avec Rentarou et qui aurait été impossible à conserver dans l'histoire s'il avait dû enlever ses chaussures chaque matin.

     

    • Le suffixe chan : 

    Ce suffixe s'utilise uniquement pour appeler un enfant, surtout une petite fille, ou alors des amis très proches. Cependant il est extrêmement rare que des garçons l'utiliseront. les files sont plus enclines à l'utiliser entre elles. Néanmoins, il est rigouloureux interdit de l'utiliser pour appeler quelqu'un de supérieur à soi, comme un patron, un professeur ou un chef. C'est considéré comme une impolitesse très grossière. Un peu comme si vous vous mettiez à tutoyer votre patron sans raison. Pas certain qu'il apprécie, non ? 

      

    • La prononciation des noms :

    Murakami Mari :           Mou - ra ka - mi        ma -ri

     

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